Stade Anghjulu Casanova 
PSG bat GFCA 4-0 (1-0)
Buts pour le PSG : Cavani (13e, 49e, 58e), Ibrahimovic (92e)

L'excitation était immense avant le début de cette rencontre. L'adversaire du Gazélec y était bien évidemment pour quelque chose. Mais l'enjeu de ce match se situait, en premier lieu, au niveau comptable. Les Gaziers espéraient bien créer l'exploit face à l'ogre parisien en parvenant à empocher au moins un point afin d'augmenter ses chances de maintien. La mission s'annonçait très compliquée pour les Diavuli Rossi qui n'affrontaient pas une équipe bis du PSG. Comme c'était prévu, les joueurs de Thierry Laurey laissaient le ballon aux parisiens et se contentaient de bien appliquer les consignes. Le bloc compact du GFCA gênait d'ailleurs les champions de France. Néanmoins, les Ajacciens se montraient trop timides pour faire autre chose dans les premières minutes. Ils reprenaient pourtant leurs esprits et s'approchaient les premiers de la cage adverse. Malheureusement pour eux, les Gaziers concédaient, une nouvelle fois, l'ouverture du score dans le premier quart d'heure. Le PSG trouvait en effet la faille par l'intermédiaire de Cavani lors de sa première véritable incursion dans la surface de réparation du GFCA. Di Maria adressait une passe lumineuse à mi-hauteur pour Cavani qui venait couper la trajectoire de cette balle face à Clément Maury qui ratait sa sortie (1-0, 13e). Ce but arrivait comme un coup de massue sur la tête des Corses qui avaient pour objectif initial de tenir le score vierge le plus longtemps possible. De son côté, Paris n'avait plus qu'à gérer tranquillement son affaire, sans se presser. Pourtant sur un corner tiré par Alexandre Coeff, la tête de Rodéric Filippi passait juste à côté des buts de Trapp qui semblait battu (23e). Les coéquipiers d'Ibrahimovic assuraient le minimum en faisant tourner la balle sous les yeux des Ajacciens qui en étaient privés parfois pendant de longues minutes. Cela ressemblait même à une parodie de football tant le PSG jouait quasiment en marchant. Zlatan était au ralenti et Cavani se contentait de faire des appels au petit trot. Mais le Gazélec n'en profitait pas et gâchait les rares ballons récupérés. Les Gaziers paraissait crispés et ne parvenaient pas à soigner leurs transmissions. Cela donnait lieu à un spectacle particulièrement insipide. On voyait mal comment ce GFCA là pouvait espérer égaliser dans cette rencontre. Di Maria se chargeait de frapper un coup franc côté droit à 25 mètres des buts Ajacciens, la frappe de l'Argentin rebondissait sur la barre transversale (31e). La mi-temps arrivait à point nommé pour permettre à Thierry Laurey de tenter quelque chose. La mi-temps était sifflée sur cet avantage au score logique pour le PSG (1-0).

Au retour des vestiaires, le GFCA était fermement décidé à tout faire pour revenir au score et obtenir un partage des points très important dans la lutte pour le maintien. Le technicien Gazier ne changeait pas ses plans après la pause. Néanmoins, le bloc de son équipe apparaissait nettement plus haut sur le terrain et les joueurs Ajacciens appliquaient un pressing un peu plus agressif. Pas de quoi inquiéter le champion de France qui allait enfoncer le clou dès les premières minutes de cette deuxième période. Cavani, sans forcer, se chargeait de calmer les ardeurs Corses. Di Maria centrait parfaitement pour Cavani au second poteau, celui-ci éliminait Alassane Touré et trompait Clément Maury d'une frappe à ras de terre (2-0, 49e). Le Gazélec subissait la loi du plus fort et demeurait incapable d'enchaîner trois passes correctes. Inertes, les Gaziers étaient visiblement impuissants face à une formation parisienne intraitable malgré son train de sénateur. D'autant que la bande à Di Maria se faisait plaisir encore une fois avec, à nouveau, ce diable de Cavani à la finition. Kurzawa débordait dans le couloir gauche et offrait d'un centre tendu au point de penalty une balle parfaite à Cavani. L'attaquant du PSG venait devancer la sortie de Clément Maury très en retard et triplait la mise (3-0, 58e). Malgré la déception le public du stade Anghjulu Casanova se consolait en continuant de chanter afin de profiter une dernière fois de ses héros cette saison. La fin de la partie était tout de même désolante avec un manque cruel d'efficacité du côté du GFCA. Malgré un arrêt quasiment total des parisiens, les partenaires de Rodéric Filippi continuaient à faire preuve d'une grande maladresse. Lucas s'échappait sur le côté gauche et passait en revue toute la défense Ajaccienne mais son tir puissant était détourné d'une belle parade par Clément Maury (83e). Le gardien parisien Trapp, touchait son premier ballon des gants à seulement dix minutes de la fin du temps réglementaire. Une belle occasion venait néanmoins égayer la prestation des Gaziers. Sur un ballon cafouillé par la défense parisienne, le ballon revenait dans les pieds de Khalid Boutaïb qui reprenait de volée, Trapp était battu mais Thiago Silva sauvait sur la ligne, puis sur le centre qui suivait, Khalid Boutaïb frappait de la tête à côté (90e). Mais les dernières minutes devenaient interminables pour les Ajacciens. Ibrahimovic en profitait même pour alourdir l'addition dans les arrêts de jeu de façon anecdotique. Il s'élançait à la limite du hors-jeu dans le dos de la défense Ajaccienne et trompait Clément Maury d'un tir croisé (4-0, 92e). Au-delà du résultat, la mauvaise nouvelle intervenait du côté du Stadium où Toulouse s'imposait face à Troyes. Le GFCA était de nouveau relégable, à égalité de points avec le Téfécé. La vraie finale se jouera samedi prochain à Lorien et celle-ci, il faudra absolument la gagner pour évoluer en Ligue 1 la saison prochaine. Le Gazélec s'inclinait lourdement sur sa pelouse face au PSG (4-0).

Au classement, le GFCA occupe la dix-huitième place au classement du championnat de Ligue 1, avec 37 points.  Lors de la prochaine journée, qui se disputera le 14 mai, le Gazélec se rendra dans le Morbihan pour y affronter le FC Lorient. Les hommes de Thierry Laurey devront impérativement s'imposer en déplacement pour obtenir leur maintien dans ce championnat de Ligue 1. Un match à gagner absolument. Forza GFCA.

Article rédigé par Christophe